Côte Ouest
Le saumon du Pacifique est une espèce clé de la côte Ouest. Chaque année, des dizaines de millions de saumons retournent dans les rivières où ils ont éclos pour y frayer et mourir. Cette migration annuelle est une source importante de nourriture pour l’ours, le loup et d’autres animaux, en plus d’apporter beaucoup de nutriments marins vers la forêt.
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Votre don permettra de conserver et de restaurer des habitats naturels vitaux et d’assurer un avenir à des espèces en péril. Il permettra aussi de créer des écosystèmes plus sains et résilients qui fourniront des bienfaits et services essentiels aux personnes et aux collectivités, et qui contribueront à contrer les impacts des changements climatiques et du déclin de la biodiversité.
Depuis 1962, nous avons mobilisé la population canadienne pour conserver et restaurer plus de 15 millions d’hectares, d’un océan à l’autre et à l’autre. Nous devons toutefois en faire davantage et plus rapidement pour accélérer le rythme de la conservation. Chaque cadeau et don compte.
Côte Ouest
La région de la côte Ouest est l’un des rares lieux au monde où on retrouve encore des populations en santé de carnivores, dont le grizzly, le loup gris, le cougar et le rare ours Kermode, une sous-espèce de l’ours noir au pelage blanc, surnommé « ours Esprit ». Chaque année, des dizaines de millions de saumons retournent dans les rivières où ils ont éclos pour y frayer et mourir. Cette migration annuelle est une source importante de nourriture pour l’ours, le loup et d’autres animaux, en plus d’apporter beaucoup de nutriments marins vers la forêt.
La côte Ouest du Canada s’étire le long de l’océan Pacifique, de la ville de Vancouver et l’île du même nom, jusqu’à Haida Gwaii et Prince Rupert, plus au nord. Les milieux terrestres, d’eau douce et la présence de la mer y créent des habitats et des paysages spectaculaires et uniques.
La région est dotée de la plus grande diversité d’espèces et d’habitats au pays, nourrie et maintenue grâce au brouillard et aux pluies abondantes que provoque la rencontre de l’air chaud océanique et de l’air froid provenant des montagnes.
On y trouve les plus grands arbres au Canada, dont une épinette de Sitka de 96 mètres sur l’île de Vancouver, et un sapin de Douglas de 94 mètres, à Coquitlam. Plusieurs espèces d’arbres peuvent vivre jusqu’à 1 000 ans; le cyprès jaune jusqu’à 2 000 ans. Les arbres des forêts pluviales tempérées, qu’ils soient en décomposition ou non, contiennent plus de biomasse vivante que tout autre écosystème de la planète.
Les menaces qui guettent cette région sont nombreuses : développement côtier, pratiques forestières non durables, détérioration et perte d’habitats d’espèces (terrestres et marines), et présence d’espèces envahissantes. L’exploitation des ressources naturelles, dont l’extraction minière et la production d’hydroélectricité, se poursuit à un rythme accéléré dans la province.
Les projets de pipelines, d’agrandissement de ports et d’installations aux fins d’exportation d’hydrocarbures, ainsi que les risques de déversement d’hydrocarbures constituent de nouvelles menaces. Les changements climatiques entraîneront des répercussions sur la côte Ouest par l’augmentation du niveau de la mer et du nombre de glissements de terrain, de même que par l’apparition de tempêtes plus violentes.
En adoptant symboliquement l’habitat de la côte Ouest, vous contribuez à assurer la protection de cet écosystème extraordinaire.
Photo 1: Réserve de l’île Clayoquot, C.-B.; Photo de CNC. Photo 2: Temperate rainforest, BC; photo de Bradley Davis. Photo 3: Forêt pluviale du Grand Ours, C.-B.; Photo de Leah Ballin